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CNI, relevés bancaires, permis de conduire, RIB, justificatifs de domicile… La liste des documents KYC peut être longue ! La collecte, le contrôle de ces documents, tout comme les relances client inhérentes au processus KYC sont un fardeau pour les entreprises et leurs clients (qui peinent à constituer des  dossiers complets et conformes).

C’est pourquoi docTeller, expert spécialisé en IA documentaire et ITESOFT, leader en solutions d’automatisation des processus, ont uni leurs forces afin de proposer une offre de remédiation KYC 'sans effort'. 

Valérie Beziade, Directrice solutions Relation Client pour ITESOFT et Khalid Achiakh, Responsable Partenariat de docTeller ont répondu à nos questions sur les enjeux du KYC et les spécificités de cette nouvelle offre. Interview.

 

Sommaire



Quelle est la définition du KYC ?

Valérie Beziade : Le KYC (Know Your Customer), ou « Connaissance du Client », est un processus à mettre en place par les entreprises pour vérifier - à l’entrée en relation et au-delà - l’identité de leurs clients et évaluer leur probité ; En d’autres termes, pour s’assurer de commercer avec des gens dont l’identité est en règle ! Ce protocole qui s’inscrit dans le cadre réglementaire de l’AML (anti money laundering regulations) et de la LCB-FT exigé dans tous les pays du globe, vise à prévenir les risques liés à la fraude, au blanchiment d’argent, au financement du terrorisme et à d'autres activités illicites. Les secteurs régulés - banques, institutions financières, assurances – et plus largement tous ceux opérant des transactions financières importantes sont concernés par cette obligation de vigilance. Aujourd’hui, le KYC s’est immiscé parmi les enjeux stratégiques de ces organisations.

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La vérification des documents KYC
contribue à réduire les transactions avec les clients à risque


Pourquoi le processus KYC est-il devenu si stratégique ?

Khalid Achiakh : Si la mise en œuvre du processus Know Your Customer est si stratégique, c’est parce que le KYC, revêt tout à la fois un enjeu financier, un enjeu d’efficacité interne et un enjeu de qualité de l’expérience client. Il est donc au cœur de la performance globale de l’entreprise ! Prenons l’exemple de l’enjeu financier : sur la période 2021-2023, l’ACPR a prononcé 24 décisions de blâme assorties de sanctions pécuniaires pour un montant cumulé de 38 millions d’euros et, parmi les griefs retenus, des défaillances récurrentes ont été identifiées en matière de connaissance client (KYC) et de vigilance constante à l’égard de la clientèle. Un mauvais KYC peut coûter très cher !


Qu’en est-il des enjeux d’efficacité interne et d’expérience client ?

Valérie Beziade : Les risques financiers et réputationnels évoqués à l’instant ne sont pas les seuls défis du KYC pour les organisations. La charge induite pour gérer les obligations KYC est très lourde, aussi bien lors de l’onboarding client que lors des phases de remédiation régulières. L’enjeu ici est clairement d’améliorer l’efficacité opérationnelle. Et puis il y a le défi du KYC face à l’expérience client : malgré les obligations de contrôles, le parcours client doit rester fluide et sans couture pour ne pas décourager les prospects ni perdre les clients. Au final, ce que veulent les entreprises, c’est une « conformité KYC fluide et sans effort » et pouvoir faire de cette obligation un atout business. En cela, l’IA est devenue incontournable.

Concrètement, que peut faire l’intelligence artificielle en matière de KYC ?

Khalid Achiakh : L’IA accélère et simplifie le protocole KYC ! Les apprentissages Deep Learning permettent de reconnaître automatiquement les documents transmis en temps réel (s’agit-il d’une CNI, d’un RIB, d’un avis d’imposition ?...). Les réseaux de neurones vont en extraire les informations, qu’elles soient sous forme d’image (la photo du client) ou de données (nom, adresse, date, lieu de naissance…) et cela y compris pour les photos de documents trop sombres, froissés, tâchés. Les technologies de traitement intelligent de documents savent aujourd’hui très bien traiter ces cas sans resolliciter le client.controle-des-donnes 

D’autres IA serviront à automatiser les contrôles, en temps réel, pour valider si les justificatifs sont recevables (correspondances de noms, de dates…) , authentiques (faux documents ou falsification de documents), si le dossier est complet (aucune pièce manquante) et identifier si le client présente un risque (présence sur des listes, personne politiquement exposée ou gel des avoirs par ex.) 

Enfin, dans le cadre particulier des campagnes de remédiation KYC, des algorithmes d’analyse comparative permettront d’identifier les clients nécessitant une mise à jour de leur dossier et de générer les emails de relance contextualisés automatiquement.  Ce sont typiquement tous ces sujets sur lesquels docTeller et ITESOFT sont investis depuis des années.


Quels avantages y a-t-il à choisir la solution KYC de docTeller et ITESOFT pour les campagnes de remédiation ?

Valérie Beziade : L’offre commune docTeller x ITESOFT est unique : il s’agit de la seule plateforme de remédiation KYC 100% digitale, sécurisée et ergonomique. Elle intègre les technologies d’IA les plus performantes et s’appuie sur la complémentarité de nos expertises techniques et métier.  
Concrètement, pour les organisations, l’utilisation de cette solution hyper-automatisée va réduire drastiquement leur charge de travail, fiabiliser les saisies et assurer une auditabilité complète du processus de remédiation. Sans oublier l’expérience client, qui va énormément gagner en fluidité grâce aux contrôles et notifications en temps réel. Il s’agit là de bénéfices tangibles, mesurables au quotidien par les entreprises.

Quels résultats et KPIs peut-on attendre d’une telle solution de remédiation KYC ?

Khalid Achiakh : Notre solution de remédiation KYC est conçue pour rationaliser et accélérer le processus à son maximum et clairement, les résultats sont là. Elle sait identifier d’elle-même les seuls dossiers à risque et assure un traitement entièrement automatisé pour environ 70% d’entre eux. A la clé : une réduction drastique de la durée totale de l’opération de remédiation. Comptez 3 à 4 semaines avec notre solution versus 3 à 4 mois avec un dispositif traditionnel ! De fait, le ROI de ce type de projet est relativement court. Pourquoi s’en priver ? 

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